Qualité de l'air intérieur (QAI)
Aider les collectivités à mieux gérer la qualité de l'air intérieur et à se mettre en conformité avec la loi concernant la surveillance de qualité de l’air intérieur dans les lieux recevant du public et, tout particulièrement, ceux recevant des enfants (crèches, écoles, colléges etc.) - Articles L.120-1, L. 221-8 et R. 221-30 et suivants du code de l'environnement - Décret n° 2015-1926 du 30 décembre 2015.
En effet, dans les écoles, les responsabilités relatives à l'entretien des locaux appartiennent à la collectivité en charge de ces bâtiments et cette dernière n'a pas toujours une visibilité claire des indicateurs de qualité de l'air :
Il convient donc d'accompagner l'ensemble des acteurs, pouvant influer sur la gestion de la QAI, dans la mise en oeuvre de solutions pratiques et appropriables permettant d'améliorer la qualité de l'air intérieur et par conséquent de limiter les risques sanitaires.
En France, ces dispositifs sont cités dans les préconisations du Haut Conseil de la Santé publique pour les commerces, publiées en novembre 2020. Le HCSP recommande ainsi de «vérifier la qualité du renouvellement de l’air par des dispositifs de mesure du CO2» afin d’«assurer une dilution et une élimination des aérosols satisfaisantes». Il fixe à 800 ppm le seuil au-delà duquel il faut agir «en termes d’aération/renouvellement d’air et/ou de réduction du nombre de personnes admises dans le local».
En France, on estime à 19 milliards d’euros par an le coût de la mauvaise qualité de l’air. Le nouveau dispositif réglementaire 2018-2023, mis en place par les Ministères de l’Environnement et de la Santé, oblige les collectivités à mettre en œuvre dès aujourd’hui un programme d’actions de prévention visant à améliorer la qualité de l’air dans les bâtiments recevant du public et, plus particulièrement, des enfants. A défaut, elles devront planifier régulièrement des campagnes de mesures de qualité de l’air qui s’avèreront très coûteuses.